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Maoulida : 5 règles pour l'Environnement.

Demain, jeudi 29/10/2020, sera férié. L’anniversaire de la naissance du prophète est devenu à Mayotte une fête traditionnelle familiale.


A cette occasion, Il nous a semblé particulièrement intéressant de rappeler la place que prend la protection de l’environnement dans la religion musulmane à travers 5 courts témoignages en référence au Prophète, qui dépassent très largement le cadre religieux et s’imposent comme des enseignements de bon sens, dans le but d’assurer le bien-être de l’humanité et des générations futures.


Certaines œuvres de bien sont si évidentes que parfois on les néglige. La préservation de l’environnement en fait partie.


1- l’Islam incite au développement de l’environnement

« Tout musulman qui plante un arbre ou sème une graine, dont mange un oiseau, un homme ou une bête, verra cette consommation inscrite pour lui en tant qu’aumône » [Al Boukhari].

Voilà de bonnes actions peu coûteuses, faciles à mettre en œuvre et dont chacun tirera immédiatement profit.



2- Le Prophète a appelé à préserver le monde végétal

« Celui qui coupe un jujubier, Dieu le conduira en enfer tête baissée » [Abou Dawoud, Sahih].

En effet, il était de coutume pour les voyageurs d’utiliser cet arbre pour s’abriter des chaleurs du désert et se ravitailler en fruits, c’est pourquoi il a émis cette mise en garde. Les conséquences de la disparition de cet arbre auraient été terribles pour les bédouins.

Cette prescription porte un sens général qui demeure applicable pour d’autres catégories de végétaux en d’autres lieux. Bien réfléchir avant d’abattre un arbre, pourquoi ne pas juste l’élaguer lorsqu’il gêne ou devient dangereux, ou tout simplement en planter d’autres en contrepartie ?


3- De façon plus générale, il est interdit de polluer la nature d’une quelconque manière.

« Gardez-vous de la malédiction des gens (…) en faisant vos besoins dans un lieu de passage ou fréquenté par les gens » [Mouslim].

Il est évident que le comportement de celui qui jette des détritus ou incommode autrui est parfaitement condamnable.


4- Ne lésiner sur aucun geste pour préserver l’environnement,

A l’instar de cet homme, dont parle l’Envoyé de Dieu, « qui trouva sur son chemin une tige épineuse et l’a écartée de la voie pour éviter qu’elle ne blesse quelqu’un. Dieu lui en sut gré et lui pardonna ses péchés. » [Al Boukhari & Mouslim].

Il est parfois si simple de réfléchir avant d’agir, et de mesurer aux conséquences de nos actes sur l’environnement et sur notre entourage.


5- Enfin le Prophète enseignait la préservation de la vie animale sauvage.

« Si quelqu’un tue un moineau par amusement, celui-ci pleurera le jour du jugement et dira : ‘Ô Allah ! Cette personne m’a tué en vain. Il ne m’a pas tué pour une raison valable’ » [Al Nassaï, Sahih].

Al Boukhari rapporte même un hadith au sein duquel Dieu a admonesté un prophète qui avait brûlé une fourmilière, ce qui signifie que même un insecte ne devrait pas être tué dans la nature sans raison.

Ce qui vaut pour le moineau vaut bien entendu pour toute espèce animale (roussettes, tortues,...)


En raison de la fragilité de l’écosystème mahorais et de notre beau lagon, il nous a semblé opportun de rapporter ces enseignements, qui s’appliquent à tous, de manière universelle, hors considérations religieuses.