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Savez-vous que si Mayotte était un pays,

il serait parmi les 5 pays les plus déforestés au monde ?

 

Ce mois-ci nous rappelons la nécessité de protéger nos arbres, mais pas juste en forêt.

Nos équipes d’élagages sont de plus en plus sollicitées pour des abattages, rendus nécessaires par l’explosion des ouvrages et des constructions.

Nous pouvons admettre la nécessité de supprimer les arbres qui ne peuvent pas être contournés, mais pourquoi ne pas systématiquement prévoir de les remplacer, un peu plus loin ? 

C’est un peu comme abandonner ses déchets dans la nature alors qu’il est si facile de les ramener, moins lourds et moins encombrants qu’à l’aller.

 

Pour chaque abattage que nous réalisons nous offrons et plantons un nouvel arbre.

(Pensez-y, il est tellement plus facile de le prévoir avant de lancer les travaux)


Les arbres que nous abattons à Mayotte, en milieu urbain, nous ont été légués par nos anciens.

Certains ont même été plantés pour fêter notre naissance. Il s’agit le plus souvent d’arbres fruitiers dans lesquels nous sommes montés, pour leurs fruits ou pour jouer.

Ils nous ont offert leur couvert les jours de pluie, leur fraîcheur par grand soleil, et ont abrité les réunions de famille.

Remplacer un arbre c’est une façon de témoigner notre reconnaissance aux anciens, de perpétuer leur héritage.

Plus tard qu’aurons-nous transmis à nos enfants ?

 

D’autant qu’un arbre c’est plus qu’utile et agréable, c’est carrément vital ! La pénurie d’eau est une autre conséquence de la déforestation massive de l’île. Voir l’article en lien.

 

Alors faisons tous ensemble un petit effort. Si nous ne plantons pas davantage d’arbres, essayons au moins, chaque fois que c’est le cas, de remplacer ceux que nous détruisons.