Bibi « bête », Mangidi «
qui démange ». C’est le nom de cette chenille très urticante, dont la présence se révèle
parfois insupportable. Visuellement elle s’apparente aux chenilles processionnaires
bien connues en métropole.
Ces petites chenilles
poilues arpentent les arbres de nos jardins durant une bonne partie de l’année,
risquant de se frotter aux promeneurs inattentifs ou aux enfants curieux.
Problématique, car le contact de leurs poils provoque d’importantes réactions cutanées.
Les chenilles
processionnaires sont des larves de papillons. Elles ont l’habitude de se
déplacer en procession - c’est-à-dire en file indienne
Leur corps sont
recouverts de micro-poils qu’elles sont capables de projeter par milliers dans
l’air en cas de danger. Ces poils microscopiques sont très urticants et peuvent
être transportés par le vent pour s’accrocher sur la peau ou les vêtements des
promeneurs. Les chenilles processionnaires représentent un vrai danger pour les
personnes qui y sont allergiques.
Les piqûres de chenilles
processionnaires sont extrêmement urticantes et assez facilement
reconnaissables. La victime ressent généralement une sensation de brûlure
immédiate. « On observe de grandes plaques sur la peau, très rouges, gonflées,
et qui démangent beaucoup »
Les poils urticants se
déplaçant sur le corps lors du grattage, par l’intermédiaire des vêtements ou
encore avec la sueur, ces plaques peuvent s’étendre largement sur la peau.
En cas de contact avec
les yeux, une forte conjonctivite se développe dans les trois heures qui
suivent le contact.
Il peut arriver que les
poils urticants soient inhalés, entraînant alors des éternuements répétés, des
maux de gorge et parfois des difficultés respiratoires.
Dans tous les cas nous vous recommandons de consulter rapidement votre pharmacien le plus proche qui vous proposera les solutions les mieux adaptées et saura vous diriger vers un médecin d’urgence le cas échéant.